Historique
2022 – Recover
Les Journées Photographiques de Bienne terminent leur 25e édition sur un bilan très positif. Plus de 11’000 visiteur·euse·s ont profité pendant 3 semaines des 21 expositions et projets proposés cette année sous le titre « Recover ». Pour cette édition anniversaire, le festival a interrogé la pratique de l’image comme un outil qui permet de restaurer une relation endommagée ou même parfois rompue de l’individu au monde contemporain : une balade photographique qui offrait une réflexion poétique sur des problématiques parfois graves. Le parcours d’expositions proposait de questionner le poids d’un héritage culturel, certains travaux aspiraient à rétablir un sentiment d’appartenance à une communauté, réelle ou virtuelle, et d’autres à réécrire une histoire. De nombreux partenariats ont permis de présenter la diversité des pratiques photographiques contemporaines, suisses et internationales, dans 11 lieux de la ville.
Depuis 2020, un travail d’archivage a été entamé en collaboration avec les archives de la Ville de Bienne. En 2022, les Journées Photographiques ont lancé un nouveau site internet qui renforce l’ancrage du festival en revalorisant ses archives et sa visibilité.
2021 – Cracks
Les Journées photographiques de Bienne se terminent sur un bilan très positif. Plus de 10’000 visiteur·euse·s ont parcouru pendant trois semaines les 23 expositions proposées cette année sous le titre « cracks », thème qui a généré un écho important. Reportée en 2020, la 24è édition articulée autour des enjeux de rupture qui préoccupent nos sociétés aujourd’hui s’est révélée être d’une actualité encore brûlante cette année. Pendant trois semaines, le festival a à la fois offert des espaces de réflexion sur le climat de rupture qui nous touche mais aussi témoigné de la diversité des pratiques photographiques émergentes qui existent à l’heure actuelle, en Suisse et à l’étranger. Pari réussi pour Sarah Girard, directrice du festival, qui indiquait lors de la conférence de presse « Nous voulons ouvrir des fenêtres sur l’imaginaire, ce dont nous avons particulièrement besoin à l’heure actuelle », et qui remercie particulièrement tous les partenaires, les artistes et son équipe qui l’ont accompagnée dans la construction de cette édition en 2020, puis dans sa reconstruction en 2021.
2020 –
Edition reportée
2019 – Flood
Les Journées photographiques de Bienne se terminent sur un bilan très positif. 6500 festivaliers ont parcouru pendant trois semaines les 27 expositions proposées cette année sous le thème du « flood », soit plus de 25% de plus par rapport à l’andernier. Le festival a été inauguré le 10 mai notamment en présence de Michel Vust, Délégué à la culture de la Ville de Bienne et Aldo Della Piazza, Secrétaire général adjoint de la partie francophone du canton de Berne. Il présentait cette année les travaux de 21 artistes venant de 6 pays, dont la Chine, la Slovénie et les Pays-Bas. Outre les lieux traditionnels, la manifestation a investi des nouveaux lieux dont l’espace public biennois et multiplié les partenariats. Les nombreux événements parallèles, workshops, tables rondes et visites guidées, conjuguant la photographie avec d’autres disciplines artistiques comme la performance, la littérature ou la musique ont par ailleurs été remarquablement fréquentés.
2018 – Happy
La 22e édition des Journées photographiques de Bienne s’est terminée sur un bilan positif. Plus de 5000 visiteurs ont parcouru pendant 3 semaines les 23 expositions présentées cette année sous la thématique du bonheur. Un succès pour cette édition de transition qui a vu l’arrivée de la nouvelle directrice Sarah Girard début 2018. C’est encore Hélène Joye-Cagnard qui a signé la programmation de cette édition, mais Sarah Girard a déjà ajouté son empreinte en faisant dialoguer la photographie avec d’autres domaines artistiques et scientifiques : « Il s’agira de créer de nouvelles synergies et de proposer des approches multiples aux expositions grâce à un nouveau projet de médiation culturelle » a-t-elle précisé.
2017 – Extrême
La 21e édition des Journées photographiques de Bienne se termine sur un bilan positif. 5000 visiteurs ont parcouru pendant 3 semaines les 28 expositions présentées sous la thématique commune de l’extrême. A l’enseigne du nouveau projet Image+, les workshops professionnels (animés notamment par Sebastian Schmieg et Ola Lanko) et publics (publish & share) ont enregistré un grand nombre de participants et ont été l’occasion de fructueuses créations. L’atelier mobile numérique, qui propose de nombreuses activités grâce à une connexion wifi et des iPads notamment a particulièrement été apprécié des utilisateurs pendant toute la durée du festival. Pour la première fois cette année, les Journées photographiques de Bienne ont exposé les lauréats du Concours FNS d’images scientifiques. Organisé dans le cadre de l’exposition du Concours FNS d’images scientifiques, l’atelier FOTO // LAB a également été très fréquenté. Les archives du CEJARE (Centre jurassien d’archives et de recherches économiques) se sont très généreusement ouvertes au projet artistique de Ola Lanko (Fractured linearities of time) qui proposait une réflexion sur le temps à différents niveaux. Le festival a également pu bénéficier du prêt de l’exposition Bikini in den Bergen (Fonds Kunstanstalt Brügger) par le Musée Alpin Suisse. Le traditionnel Safari Photo a remporté comme chaque année un franc succès, tandis que les One Talks inauguraient un nouveau format d’événement. Les visiteurs ont eu l’occasion de rencontrer pour des activités spécifiques les photographes Thomas Egli et Jean Revillard. Les Amis des Journées photographiques de Bienne se sont pour la première fois en 2017 associés aux Amis du Musée de l’Elysée de Lausanne pour un échange de visites commentées. Les trois nouveaux lieux d’exposition (Chipot, la Maison Farel et la Working Station) ont également été salués pour la diversité de leurs atmosphères qui offraient un écho aux oeuvres présentées.
2016 – Permis de construire
A l’occasion de son 20e anniversaire, le festival s’est penché sur un aspect constitutif de la photographie : la (re)construction de la réalité. 20 expositions provenant de 11 pays étaient à l’affiche, dont 16 premières et 6 projets exposés suite à des collaborations avec des partenaires locaux, nationaux ou internationaux. Le bilan des collaborations avec le Pôle de recherche national LIVES, le Forum du bilinguisme et les autres partenaires locaux, nationaux et internationaux est positif, tout comme l’écho des deux publications « SPOTLIGHT – 20 years of the Biel/Bienne Festival of Photography » et « Downs and Ups ». Avec des propositions professionnelles comme les Portfolio Reviews ou la journée de la relève, réalisée en partenariat avec Pro Helvetia, les Journées photographiques de Bienne ont une fois de plus su remplir leur rôle de plateforme pour la jeune photographie suisse. L’offre de la médiation culturelle est également toujours plus importante et diversifiée. Dans le cadre de son programme, 60 évènements ont été organisés pour des écoles et des groupes. Une nouvelle initiative, des visités guidées par des personnalités venant de différents horizons (sociologie, histoire), a été lancée avec succès. Parmi les autres activités populaires de la médiation culturelle, citons le « Rocket Sunday » du 15 mai qui a attiré de nombreuses familles. La fête anniversaire «REFLEX» du samedi 21 mai, proposée en collaboration avec le Prix Jeunes Talents de la photographie vfg et la remise du prix Safari Photo le 22 mai, ont marqué la fin de la 20e édition.
2015 – Adaptation
C’est à travers le prisme d’un sujet particulièrement actuel, l’adaptation, que les 19es Journées photographiques de Bienne révèlent les tendances de la jeune photographie suisse et internationale. Explorant cette aptitude formidable que possède le vivant de s’adapter, les photographes invités enregistrent comment l’humain, l’animal, mais aussi le territoire se transforment en réagissant à de nouvelles conditions données. La 19ème édition du festival biennois s’est terminé sur un bilan positif. Plus de 6700 visiteurs ont fréquenté les 22 expositions et différents événements parallèles proposés depuis le 28 août 2015 dans la cité bilingue. Une affluence remarquable qui solidifie le rôle central du festival dans le domaine de la photographie émergente et se révèle d’excellent augure pour l’édition anniversaire qui se déroulera au printemps 2016. Public et professionnels ont répondu présent en nombre pour découvrir les 22 expositions, dont 14 premières mondiales et 6 premières suisses, présentant le travail de 38 artistes, suisses et internationaux, réparties dans les différents lieux d’expositions ainsi que lors des événements organisés en marge du festival. La journée des photographes a permis au public de rencontrer une grande partie des artistes exposés et les deux jours de portfolios reviews ont été l’occasion pour de nombreux photographes de présenter leur travail à des professionnels venus de tous horizons.
2014 – Hybride
La 18e édition des Journées photographiques de Bienne, qui a exploré le thème de l’hybridation dans la photographie contemporaine se termine sur un bilan positif avec une fréquentation en hausse. Depuis le 22 août, près de 6700 visiteurs ont parcouru les 20 expositions disséminées dans toute la ville. Les travaux des 45 photographes venant de 9 pays ont été salués pour leur diversité et leur pertinence par un public varié, venant de toute la Suisse et de l’étranger. Les activités organisées autour de la programmation ont par ailleurs rencontré un succès particulièrement remarquable, confirmant l’intérêt des visiteurs pour les événements interactifs. Les Journées photographiques de Bienne ont encore innové en proposant un nouveau lieu d’exposition, le Foyer 3, dans la vieille ville de Bienne, ainsi qu’une nouvelle activité : les Midi Photo. Lancement concluant également pour les Editions des Journées photographiques de Bienne qui ont permis à de nombreux passionnés de photographie de devenir les collectionneurs de la photographie de demain en acquérant les œuvres des jeunes artistes suisses Michal Florence Schorro et Prune Simon-Vermot.
2013 – Inflexions
Sous la devise « Inflexions », les Journées photographiques de Bienne réunissent pour leur 17e édition des photographes nationaux et internationaux qui abordent l’instabilité du monde et son impact – positif ou négatif – sur les individus. La diversité des approches photographiques, le caractère souvent engagé des travaux et leur mise en scène dans les différents espaces suscitent un vif intérêt auprès des visiteurs et de la presse. Les 27 expositions disséminées dans toute la ville de Bienne et la cinquantaine de photographes exposés ont attiré plus de 6’500 visiteurs. Une fois encore, le succès est au rendez-vous. Les événements (17) reçoivent également un large écho auprès du public faisant ainsi du Festival une plate-forme de rencontres, d’échange des connaissances et de discussions autour de la photographie contemporaine. Trois jours de lectures de portfolios par des experts nationaux et internationaux renommés sont proposés durant les Meeting Days ; en collaboration avec Pro Helvetia, deux tables rondes sont organisées sur les questions de la relève en photographie et de la médiation culturelle dans les festivals ; et le concours Safari Photo offre à toutes et à tous une façon originale d’explorer Bienne. L’équipe de la médiation culturelle initie une collaboration avec la Prison régionale de Bienne et présente des travaux de détenus sous le titre « Création d’espaces photographiques ». En collaboration avec les Archives municipales de la ville de Bienne, le Festival expose encore une sélection de 40 clichés. Le lauréat du « Rado Star Prize Switzerland 2013 @ Biel/Bienne Festival of Photography » est le photographe suisse Olivier Christinat. La 17e édition du Festival s’enrichit d’un nouveau lieu : la station de pompage Sagiloch, à Nidau.
2012 – Voir et être vu
Les Journées photographiques de Bienne 2012, miroirs de notre ère numérique: le boom des réseaux sociaux et la demande fortement croissante de technologies de surveillance entraînent de nombreux artistes nationaux et internationaux vers des projets photographiques critiques et de grande qualité (23 expositions). Une fois de plus, le public répond présent: 6300 visiteurs partent à la rencontre de la photographie contemporaine. Les innovations supplémentaires apportées à la 16ème édition du festival, tel le Meeting Day (événement professionnel avec lectures de porfolios) ou la Grange Verdan comme nouveau lieu d’exposition, ont contribué à son succès. Le “Rado Star Prize Switzerland at Biel/Bienne Festival of Photography” est aussi organisé pour la première fois. La Journée des photographes devient également de plus en plus prisé. Les Journées photographiques de Bienne continuent à se profiler comme un festival pour la photographie nationale et internationale émergente, exposant de nombreuses oeuvres réfléchissant sur le médium lui-même. Les Journées photographiques sont sélectionnées pour participer à la foire de photographie contemporaine nofound photo fair, à Paris.
2011 – Le temps fait son oeuvre
Comme le titre le laisse deviner, le festival se consacre pour son 15ème anniversaire au temps et à ses implications. À travers 26 expositions, les photographes contemporains invités illustrent l’effet du temps, au niveau de la technique photographique ou du contenu des images exposées. Mais le temps fait aussi son oeuvre aux Journées photographiques. L’édition de cette année, en comparaison de la précédente, voit non seulement le nombre d’expositions enrichi de plus d’un quart et celui des manifestations de plus de moitié, mais aussi un taux de 50% d’exposants internationaux. Les Journées photographiques atteignent désormais une envergure et une renommée internationale des plus grandes: avec 6000 visiteurs, la fréquentation bat cette année encore un record. Au mois d’octobre, les Journées photographiques de Bienne participent au festival américain Atlanta Celebrates Photography.
2010 – Collatéral
Sous le titre «collatéral», jeunes photographes prometteurs et talents confirmés proposent des regards hors des sentiers battus sur des thématiques comme les attentats du 11 septembre 2001, les stars du rock, ou encore la question du réchauffement climatique. Les 21 expositions se tiennent dans différents lieux de la ville de Bienne, dont 5 espaces d’exposition inédits. Le festival qui accueille toujours plus d’artistes internationaux est fréquenté par 5’000 visiteurs. Un programme-cadre varié composé de soirées de projections, d’un concours, de visites commentées à thème connaît un succès sans précédent avec plus de 500 participants.
2009 – Bande à part
Traitant du thème de la société et des individus, le thème de 2009 a particulièrement intéressé le public qui s’est rendu en nombre encore plus grand aux Journées photographiques de Bienne (4800 visiteurs). Le public de la médiation culturelle est également croissant, dans la même proportion (20 % de plus). Sans renoncer à la collaboration avec des festivals étrangers, les Journées photographiques invitent désormais des photographes internationaux à Bienne: un tiers de la participation est internationale en 2009. Le caractère inédit de deux tiers des séries exposées renforce également l’intérêt de la manifestation. Un concours photo tout public est organisé pour la première fois, il suscite un très grand intérêt (115 participants de Suisse et d’ailleurs).
2008 – Make believe. Photographie mise en scène
Les efforts de communication initiés en 2007 portent leurs fruits. Ce sont 4000 visiteurs qui visitent les 20 expositions réparties entre les musées et la vieille ville de Bienne: une augmentation de 10%. Un programme de médiation culturelle, mis en place pour la première fois, attire un très grand nombre d’intéressés avec 22 visites et ateliers. Des interviews audio des photographes sont également proposées pour la première fois aux internautes. La moitié des séries de photographies présentées est inédite. Les collaborations avec d’autres festivals de photographie se poursuivent, en Suisse et à l’étranger. Un échange d’expositions a lieu avec la Biennale dell’immagine de Chiasso, et trois photographes de l’édition 2007 ont représenté les Journées photographiques de Bienne au festival international de photographie F-Stop à Leipzig en juillet 2008. Le travail de Sarah Girard y est même couronné d’un prix.
2007 – Non-Lieu
La première édition pour la nouvelle direction composée d’Hélène Joye-Cagnard et Catherine Kohler. Les 19 expositions présentant diverses facettes du thème du non-lieu ont attiré un large public qui a particulièrement apprécié cette ouverture et la possibilité de découvrir de jeunes photographes suisses encore peu ou pas exposés jusqu’ici. 3500 visiteurs de la Suisse entière se sont déplacés à Bienne, un chiffre équivalent à 2006, mais sur une durée réduite. L’offre de visites commentées a remporté un franc succès. L’édition 2006, « Die Rückkehr der Physiognomie/Retour sur la physionomie », est présenté à Cracovie en 2007 dans le cadre du Mois de la photographie.
2006 – Retour sur la physionomie
Les Journées photographiques de Bienne fêtent leur dixième anniversaire en mettant l’humain au centre de leur thématique. A cette occasion, la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia et le CentrePasquArt présentent l’exposition PHOTOsuisse. Ce sont ainsi 57 photographes qui sont montrés à Bienne, dans 13 lieux. A l’occasion d’un projet de collaboration initié en 2006, deux photographes renommés d’Afrique australe participent également à cette dixième édition : Nontsikelelo ,Lolo’ Veleko et Sérgio Santimano. Un hommage est encore rendu à la tradition bien connue du Photomaton, permettant aux visiteurs d’adjoindre leur physionomie à celles exposées et un programme de manifestations et performances accompagne les expositions, dont une grande fête anniversaire. Cette édition est la dernière de Barbara Zürcher.
2005 – « on the road… again »
2005 est consacrée au thème de la mobilité. Pour mettre le visiteur en mouvement, des projets en extérieur agrémentent son parcours, notamment une promenade visuelle. La collaboration biennoise se poursuit, à la fois par « Das Gesicht bewahren – « Conservez ce visage ! » » un projet historique sur les anciens ateliers ou magasins actuels de photographie, ainsi que par la rebaptisation de la ruelle des Photographes. Les partenariats extérieurs ne sont pas en reste, en Suisse et à l’étranger : les Journées photographiques 2005 font une halte sous une forme réduite en 2006 la Haus für Kunst Uri à Altdorf, au Festival Photofesta de Maputo (Mozambique), et en 2007, à Johannesburg (Afrique du Sud) au Photo Market Workshop.
2004 – De la vie à la mort – de la mort à la vie
Pour leur huitième édition, les Journées photographiques intègrent un nouveau quartier, celui de la gare et présentent des reportages de longue durée. Un hommage est rendu au célèbre reporter Werner Bischof, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort. Les Journées photographiques poursuivent dans la voie des coopérations en accueillant l’exposition itinérante sur le thème de l’émigration italienne en Suisse « Il lungo addio ». La population biennoise est également invitée à participer à l’exposition « Se marier à Bienne ». Pour la première fois, un catalogue de l’édition en cours est édité, et cela sera de règle désormais, en partenariat avec la maison d’édition berlinoise etc. publications. Grâce à cette collaboration et à l’ambassade suisse de Berlin, les Journées photographiques 2004 sont ensuite présentées en 2005, sous une forme réduite, à Berlin. Les Journées photographiques se comprennent désormais comme une plateforme pour diffuser la photographie suisse.
2003 – Auf den Spuren der Zeit
2003 est une année de transition. Une nouvelle directrice est nommée, Barbara Zürcher. Les Journées photographiques s’associent à la manifestation mise sur pied par les trois musées biennois « musées.03 Spuren-Traces » en proposant des photographies sur les thèmes du temps, du mouvement, et de la mode. Un choix de photographies de la collection des arts visuels de la Ville de Bienne est également exposé. Le Filmpodium s’associe à la manifestation et le fera désormais chaque année.
2002 – Pouvoir et liberté
Pour la sixième édition, les synergies sont cette fois cherchées avec Expo.02. Les Journées photographiques sont présentes dès le 15 mai sur l’Arteplage de Neuchâtel avec l’exposition « Copy & Paste », puis dès le 31 mai au CentrePasquArt, dans l’exposition « A la carte », conçue par le PhotoforumPasquArt qui a invité toutes les institutions photographiques de Suisse pour y présenter chacune une exposition de son choix. Le 20 juillet à l’aube, a lieu à Neuchâtel, en partenariat avec les Arteplages de Neuchâtel et du Jura, une performance de Spencer Tunick. Dès le 6 septembre, le festival s’ouvre à Bienne, reprenant la thématique de l’Arteplage de Bienne : « Pouvoir et liberté ».
2001 – Paysage(s) / la nature des choses
La cinquième édition inaugure une volonté d’ouverture. Dans le cadre du projet européen « Cosa mentale / paysage(s) », une série d’expositions consacrées à la question du paysage dans l’art contemporain, les Journées photographiques sont invitées à présenter une exposition à Paris, et accueillent deux expositions collectives de deux curateurs invités. Pour marquer les cinq années d’existence, un catalogue paraît. 2001 voit également les Journées photographiques recevoir de la Ville de Bienne une Distinction pour mérites exceptionnels dans le domaine de la culture.
2000 – objectif subjectif
Dès 2000, les trois musées biennois – le Musée Schwab, le Musée Neuhaus et le PhotoforumPasquArt -, offrant des conditions d’exposition professionnelles, sont désormais partie prenante de la manifestation qui reste cependant une organisation indépendante. Des photographes internationaux exposent dans le cadre de la thématique générale de l’exposition, à savoir « la nature du rapport qu’entretiennent photographie, réalité et imaginaire créateur ».
1999 – Lorsque les images s’arrêtent…
Le médium photographique est cette fois au centre de cette troisième édition qui s’intéresse aux rapports entre la photographie et le cinéma, à la technique et à la forme de ce type d’images. Le festival a trouvé sa vitesse de croisière : une thématique accompagnée des coups de cœur des organisateurs, d’une carte blanche et d’animations telles des conférences, ce qui représente une vingtaine de photographes internationaux dans une quinzaine de lieux répartis dans la vieille ville. Une exposition exclusive rend hommage au cinéaste Stanley Kubrick qui commença sa carrière en tant que photographe. Devant le nombre croissant de visiteurs, les Journées photographiques avouent leur ambition de faire de Bienne un centre de l’image.
1998 – Sud et migration
Les préoccupations des organisateurs tournent en 1998 à nouveau autour de la photographie de reportage, dans les pays méditerranéens, mais aussi à Cuba, en Iran, chez les Roms de Roumanie ou les anabaptistes. La vieille ville est plus intensivement occupée par la photographie, de nombreux endroits inédits se transformant en galerie éphémère. La participation est internationale. Les Journées photographiques sont animées par des conférences, des projections, et un bistrot des Journées. Le nombre d’expositions double : une vingtaine, dont une exposition collective du magazine culturel français « Les Inrockuptibles ».
1997 – Journées photographiques de Bienne
Les premières Journées photographiques de Bienne sont organisées à l’initiative de deux associations biennoises œuvrant pour la photographie, Fous d’images (né la même année, en 1997) et le PhotoforumPasquArt (créé en 1984). Ces premières Journées photographiques montrent une petite dizaine d’expositions, à vocation internationale, dont l’exposition collective « Mémoires du Vietnam », dans la vieille ville de Bienne et au PhotoforumPasquArt. Conférences, fête aux images, brocante, vente aux enchères, cours pour enfants rythment de manière festive ce premier festival. La manifestation qui veut « favoriser la découverte de plusieurs facettes de la photographie » attire nombre de personnes de l’extérieur et la presse pressent Bienne comme une future « capitale de la photographie ».