2008
École d’Arts Visuels Berne et Bienne
Se donner des airs, mettre en scène quelque chose, laisser surgir des réalités fantastiques, surréelles : un corps se métamorphose en fragment esthétique formel, les contenus déversés de sacs à main féminins simulent un lieu de crime, la nature se mue en salon, des animaux trop humains nous montre ce que nous sommes vraiment, des maquettes de paysages déconcertent, des beautés rendues visibles époustouflent, des mondes apparents se rencontrent, des personnages louches se laissent surprendre, des scènes de fête montées posent des questions de sens, l’éphémère est immortalisé, le passé est remémoré, des habits installent des espaces, des codes barres signalent des routes, des carrefours – des espaces vitaux, des identités sont camouflées, des femmes sont sanctifiées, des images sont mises en scène, des faons de chambres d’enfant sont poussés sous le feu des projecteurs, de nouveaux espaces voient le jour dans un échange entre photographie et crayon, des paysages en plastique questionnent les échelles, la fantaisie n’a pas de limites.
Alfred Samuel Maurer